Depuis plus de 9 ans à présent, la France est entrée, par paliers successifs, dans une crise sans précédent. Alors que les marchés financiers ont joué un rôle majeur dans son déclanchement, nos politiques ont très vite rejeté ses causes sur le train de vie des français.
Cependant le PIB, dans notre pays, n'a pas augmenté depuis 20 ans alors que les coûts du sauvetage de la finance et de la récession ont fait exploser les déficits et donc les dettes publiques. L'austérité, comme unique modèle économique, a clairement démontré ses faiblesses et ne permet pas de traiter le problème à sa source.
Les français ne sont pas les responsables du poids de notre dette. Exigeons d’abord, un audit précis de notre dette publique afin de voir ce qui a été réellement emprunté pour les dépenses des Français et ce qui a servi à la spéculation des marchés. Décidons d'entrer véritablement en guerre contre le monde de la finance afin de retrouver une France indépendante et solidaire.
L’évasion fiscale, dans notre pays, c’est 600 milliards d’euros en moins dans les caisses de l’État. Dans une société basée sur la défense des plus faibles, le secours aux plus démunis et le partage équitable des richesses, il est inconcevable que certains détournent, abusent, profitent de notre système aux dépens de ceux qui participent à le maintenir.
Pour éradiquer ce phénomène grandissant, il faut travailler en partenariat avec les autres États européens et extra-européens et donner les moyens à l’administration fiscale de mener des enquêtes en dehors de nos frontières.
Tous les programmes des candidats à la présidentielle, parlent de réformes « courageuses » pour réduire nos dépenses. Au viseur, la classe moyenne, les travailleurs, les chômeurs, les ménages dans la précarité. Que ce soit sur le régime des retraites et sur les acquis sociaux (flexibilité du travail avec une régression du droit des salariés et allongement du temps de travail), les candidats s’attaquent en premier à la France d’en bas car dans l’incapacité de se défendre.
En revanche, nos responsables politiques (ministres, sénateurs, députés, parlementaires etc…) ne sont jamais inquiétés ni questionnés sur leur dépenses et sur les nombreux privilèges qui vident véritablement les caisses de l’Etat. Il est temps de mettre un terme à cet assistanat déloyal.
Cette catégorie ne représente que 1% de la population mais c’est l’ensemble du peuple qui contribue à leurs frais.
La France compte la plus importante concentration d’élus de la planète avec 1 élu pour 108 habitants (plus de quatre fois supérieur à celui des États-Unis).
Voilà, pourquoi, nous voulons contrer ces incohérences et ces inégalités de traitement en procédant d’abord par de réelles réformes courageuses.
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